J'aime plus Paris...

4 janvier 2008

Passer 3 heures à contourner Paris pour remonter saluer tous ses amis dans le nord, voilà qui m’incite à dire : J’aime plus Paris. Peut-être le grand Charles (Aznavour) et non le grand Charles (Trenet), me rétorquerait-il : j’aime Paris au mois de Mai, mais toujours est-il que nous étions en décembre et que Paris au mois d’Août était encore loin.

J’étais donc dans ma voiture, désarmé, comme un manouche sans guitare, comme un Stone sans Charden, comme un Stéphane Sansévérino : dans les embouteillages !

A l’arrière de une calmitude régnait grâce à Arthur et les Minimoys, a l’avant une tension dominait : on n’est pas arrivés !

Le père Noël, qui est un type sympa, devait savoir que Thomas Dutronc non plus n’aime plus Paris. Alors, d’un seul homme, il m’a offert le premier album du fils du père…. - « Amène ! »

Pardon, je ne devrais pas dire le fils du père (ce qui je le comprends doit être désespérant pour le fils qui le fait gentiment remarquer (Le houdon jazz bar – malus track)), alors je vais plutôt dire : Vous connaissez Thomas ? Eh bien Jacques, c’est son père…

On sent l’âme musicienne et les influences manouches (Viva Django !) et rapidement on est entraîné dans cette atmosphère de jazz bar (quelques instrumentaux le prouvent : Veish a no drom, September song Canzone per Maria). Un régal ! Si Jeune je ne savais rien (moi non plus), aujourd’hui, il n’en n’est plus de même. Il a de l’expérience le bougre ! Moi qui suis un peu guitariste, avec ce genre d’album, on a plutôt envie d’arrêter la guitare tant le niveau est élevé.

J’y ai donc retrouvé j’aime plus Paris avec pleins de clin d’yeux à Paris s’éveille, puis un duo avec Marie Modiano (Solitaires). Oserai-je mettre côte à côte Solitaires et Plaisir ? Oui car c’est un vrai plaisir que d’écouter ce duo. Et puis si la peur de vous faire Nikkei vous taraude, écoutez NASQAQ, cela vaut son pesant de cacahuètes. Pour finir, une mention spéciale pour Les frites Bordel, preuve qu’il y a plein de choses à découvrir et d’humour chez Thomas. Sérieux s’abstenir ! Un livret riche en couleurs couronne le tout. C’est Joli !

Au fait, Thomas Dutronc écrit lui-même ses paroles et compose ses musiques, un petit plus dans la famille… Etonnant non ?

Vivement le prochain album pour que rapidement Thomas Dutronc s’enracine…

Bonne nuit les petits.